top of page
26195365_532311423817820_236121938974326
Michel Parédé sensei et Soke Masashi Yokoyama
Michel Parédé

6eme Dan Ju Jutsu

Représentant officiel du Mondo Ryu en France

Depuis quelques années, je pratique divers arts martiaux. Gradé dans plusieurs disciplines, j'ai décidé de mettre à l’honneur, de faire mieux connaître le Mondo Ryu Heiho. Je suis le représentant légal en France.

 

Cet art présente un potentiel énorme de recherche pour le pratiquant désirant renouer avec la tradition du mot bu (le samouraï guerrier) riche d’enseignement. Le Mondo Ryu Heiho est une école de Bujutsu. Il s'agit donc d'une école d'arts martiaux qui prend ses origines au Japon du début de l'ère Edo, vers 1600, et qui formait au combat les samouraïs du clan Yokoyama.

 

Le Mondo Ryu est un art martial de combat réel qui inclut

  • le Ju-jutsu (combat à mains nues),

  • le Ken-jutsu et le Batto-jutsu (combat au katana),

  • le Boh-jutsu et le Tambo-Jutsu (combat au baton),

  • le So-jutsu (combat avec la yari ou lance)

  • la stratégie de combat.

Composition1.jpg
20140323_205836.jpg
Masashi Yokoyama

15eme Soke Mondo Ryu Heiho

  • Présentation

Reportage d'Arte sur Maitre Yokoyama

Histoire du Mondo Ryu Heiho et de la famille Yokoyama

 

 Apparu au XVIIe siècle, le Mondo Ryu Heiho remonte ainsi à plus de quatre cents ans. Suite aux recherches historiques effectuées par Soke Yokoyama, à travers de nombreuses archives, il n’existerait aucun document relatif au Mondo Ryu avant cette époque.

 

La bataille de Sekigahara

 L’origine remonte donc au moment de la grande bataille qui opposait les Tokugawa (Edo-Tokyo) aux troupes d’Hideyori, héritier de Toyotomi Hideyoshi. Cette fameuse grande bataille qui se déroula à Sekigahara, une des passes de montagnes qui relient le Kanto au Kansai, au nord-ouest de Nagoya en direction du Lac Biwa, fût certainement la plus sanglante que le Japon n’ai jamais connu. En sachant très bien qu’ils n’auraient aucune chance contre le puissant clan Tokugawa, de prestigieux et grands samouraïs y ont perdu la vie.

 Un Daimyo d’une partie de l’île de Kyushu était présent à cette bataille aux côtés des troupes de Toyotomi Hideyori. À la tête d’un millier de samouraïs, il essuya la défaite de son suzerain et dû rentrer à Kyushu avec une cinquantaine de survivants de son armée. Pour freiner la poursuite des Tokugawa, il laissa régulièrement sur son chemin des unités de samouraïs qui se sacrifiaient en retenant les troupes poursuivantes au péril de leur vie. Ainsi, certains ont réussis à survivre.

 Grand vainqueur, le clan Tokugawa permit au général Tokugawa Ieyasu d’instaurer son Bakufu à Edo (ancien nom de la ville de Tokyo).

 

Mondo, le bushi

 Ainsi, un samouraï du nom de Mondo appartenant aux troupes Toyotomi en déroute, réussit à rejoindre Kobe avec quelques bushis (guerriers). La famille Yokoyama accueillit et protégea ce bushi accompagné de ses guerriers. La famille Yokoyama, dont les traces historiques remontent au XIIe siècle, vivait alors dans la ville de Tatsuno et était cheffe d’un district de la province de Banshu (ancien nom de l’actuelle province de Hyogo). D’après les archives, le samouraï Mondo aurait épousé une fille de la famille Yokoyama. Etant un expert dans les techniques martiales, il enseigna au sein du clan familial son savoir guerrier.

 

Le Mondo Ryu Heiho

 Plus tard, au début de l’ère Edo, vers 1630, leur fils aîné, Heihachiro Yokoyama devint le fondateur et premier Soke du Mondo Ryu Heiho. Au court du XVIIe siècle, la famille se scinda entre la branche principale restée à Tatsuno et les autres branches parallèles installées à Izushi, Meiki et Takino, dans la province de Banshu.

 

Sous l’ère Edo

 Tout au long de la période Edo, le clan Yokoyama était ce qui était alors appelé Gohshi : un daimyo qui possède ses propres terres. Elle possédait un château à Tatsuno et un autre à Izushi. Connue pour ses techniques redoutables lors des différentes batailles, elle devint un Hatamoto, une force armée d’élite chargée de la protection du Shogun.

 Sous les ordres de ce dernier, le clan Yokoyama s’organisa en Gumi, un groupe armé investit d’une mission précise. Il devint donc le Sakitegumi et fut chargé de la répression des vols et des actes pyromanes. Les incendies volontaires et les cambriolages à main armée étaient devenus chose courante, le Shogun décida de créer cette brigade spéciale qui devait arrêter les malfaiteurs pour les faire comparaitre devant le rôju (conseiller), seul autorisé à rendre des jugements au niveau local.

 Leur origine militaire et leur répression forte étaient très connues pendant l’ère Edo. Leurs interrogatoires étaient très durs, les actes de torture étaient choses courantes. Tous habillés de noir, les membres du Sakitegumi, surnommés 黒の足袋 (Kuro no tabi : tabi noires), étaient très craints de la population d’Edo.

 En 1701, Naganori Asano, appelé Takumi no Kami Asano (chef des menuisiers de la Cour impériale, titre honorifique de l’époque Edo), vivait au château d’Akô où il était Daimyo. Il avait créé de nombreux soucis à Edo, au château du Shogun. À la suite de quoi, le Shogun Tokugawa ordonna au Daimyo Wakisaka de Tatsuno d’occuper le château d’Akô. Lorsque le Daimyo s’y est rendu, il prit dans ses troupes le Sakitegumi Yokoyama.

 Vers 1800, pour des raisons inconnues, la branche familiale de Tatsuno perdit le Mondo Ryu et le chef de la branche parallèle du château d’Izushi devint le nouveau Soke.

 En 1864, le Sakitegumi d’Izushi, sous les ordres du Shogun Tokugawa Yoshinobu, se rendit au Mont Ikuno pour arrêter des partisans du futur empereur Mutsuhito (Kinno no Shishi). Le Sakitegumi tua un des chefs ennemis ainsi que le groupe qui avait réussi à construire un canon, leur but était de réaliser un attentat contre le gouvernement Tokugawa.

 

Sous l’ère Meiji

 Après la démission du Shogun offerte à l’Empereur en 1867 et des pertes importantes dans le clan Yokoyama, la branche d’Izushi se divisa en deux nouvelles branches. La première partit pour la ville de Kobe et la seconde pour Takino.

 

Au XXe siècle

 

 La plupart des membres de la famille Yokoyama sont décédés pendant la seconde guerre mondiale. Masashi Yokoyama est le quinzième Soke qui étudia et appris toute cette tradition familiale de son oncle, le quatorzième Soke à Takino.

home_1_00.jpg
bottom of page